Quand la radio fera sa pub

Ma réflexion sur la publicité des radios m’a amené cette semaine à mélanger et secouer bien fort deux informations dans le même shaker.

Premièrement RMC, grande radio nationale française est devenue une marque de… télévision. Alors que SFR, opérateur de téléphonie mobile est devenu par le fait… diffuseur de contenu. L’un diffuse, l’autre fabrique…

Ensuite,  ça y est, aux US, le pas est franchi. 51% des budgets publicitaires sont passés dans le digital.

Quel rapport entre les deux me direz-vous ?

Donc je me suis demandé comment les radios faisaient aujourd’hui leur publicité. Comment vendre de la publicité ? Ça elles savent. Comment expliquer aux annonceurs qu’il faut faire de la publicité ? Évidemment elles le savent aussi. Mais se mettre en avant elles-mêmes ? Il ne faudrait pas qu’elles tombent dans le “fais ce que je dis, fais pas ce que je fais”.

Vraiment je suis surpris de voir que les campagnes publicitaires des radios, si elles sont principalement locales, le sont quasi essentiellement encore sur les médias traditionnels. Clairement par “traditionnels”, j’entends les anciennes méthodes qui ne parlent pas digital. Et oui : affichage sur les arrêts de bus, panneaux sur les terrains de foot, sponsoring de concerts et autres spectacles.

Bien sûr tout ceci fonctionne, en partie. Mais une campagne publicitaire qui n’est pas 360° fonctionne rarement.

J’ai passé 5 jours passionnants à IBC Amsterdam, à discuter avec toutes sortes de responsables de radios : animateurs, producteurs, directeurs techniques, responsables d’antenne. Alors j’ai essayé, au maximum, de leur ouvrir à nouveau le champs des possibles.

Évidemment que le nom de la radio est une marque. Sans aucun doute qu’une émission est un produit. Bien sûr que le nom de l’animateur est une marque.

Ainsi une radio, comme n’importe quelle entreprise a des marques, des produits. Alors il est urgent, quelle que soit leur taille, qu’elles s’en occupent et qu’elles aient une approche complète de leur communication. Pour cela le temps où le digital était une opportunité est passé… Nous en sommes au temps où le digital est une nécessité vitale.

Alors se pose le problème des ressources les plus rares dans le monde radio : le temps et la monnaie. Pour cela aussi IBC fût un formidable vecteur de motivation pour l’équipe LiLiCAST. Définitivement, nous sommes une réponse pertinente à tous ces enjeux.

J’avais hâte de rentrer… et de reprendre ma communication digitale.

Arnaud

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